Au Moyen Âge et à l’époque moderne, la vaste étendue de la butte ruthénoise située à l’ouest de la cathédrale est hors de l’enceinte de la ville. Au sud de l’actuelle avenue Victor-Hugo, l’hôpital fondé au XIIIe siècle est le noyau d’un faubourg où s’installent ensuite les Capucins au début du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, ce couvent est transformé en prison puis le palais de justice est construit à l’est de la rue et à l’autre extré- mité une caserne de gendarmerie. La rue Combarel prend alors un aspect singulier : un alignement d’ins- titutions austères face à une rive de petites maisons occupées par des artisans et des commerçants et seulement interrompue par le Carmel. Du bas en haut de la rue se succédaient dans les années 1930 : l’ébéniste Mazars, l’imprimeur Colomb, le marchand de fer Cabaniols, le marchand de vin en gros Nicolas, le café Pouget, le relieur Séguret, le cordonnier Aussibal, le garage Oustry et Meylan et enfin, le magasin d’articles de pêche de la mère de Pierre Soulages, au n° 4 de la rue.
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